Et puis Niagara Falls, ce cliché à fleur d’eau
Dans ce lit vertical où se brise l’Ontario,
Brouillard d’écume flottant sur le chaos sans fin
Où quelques insensés s’imaginent un destin
Mais le vertige des chutes n’est plus que la promesse
De quelque distraction pour les foules qui s’y pressent.
Le fleuve a un destin, il tombe depuis toujours
Pour renaître plus loin et reprendre son cours,
Mais les hommes n’en retiennent que l’instant de sa chute
Comme si toute son histoire tenait dans cette minute
Où il n’a plus de sol et vomit cet enfer
Qui nous fascine encore quand s’éteignent les lumières.
Mais la mémoire de l’eau est une sagesse antique
Qui fait l’âme des grands lacs sous leurs airs de Baltique,
Ainsi le Michigan, Sky Line de Chicago
C’est comme une ville debout avec les pieds dans l’eau
Petite soeur de New York qu’aurait aimée Céline
Quand sur les tours de verre, tout un ciel se dessine.
Ici Gégé. Un ours d’Urcy vous parle et maintenant suit votre périple.
Je viens de découvrir ce blog grâce au hasard d’une toute nouvelle retrouvaille nommée Michèle Guillou. Et vous me faites rêvé, moi cycliste et humble cyclo touriste qui ne traverse que quelques départements entre copains, à la bonne saison. Dans votre belle escapade glorieuse, comment s’en sortent les jambes et les muscles de Christian que je n’entends pas souffrir. Bravo pour la poésie des alexandrins de sa minute.
Reste encore pas mal de route. Bonne continuation.
Gérard Huberdeau
Hey ! Enchanté Gérard, ravi que cela te plaise.
Les jambes de Christian vont bien. Nous tenons le coup. Mais le plus dure est à venir, nous passons les rocheuses dans 3 jours, dont un col à 3800 !
À très vite. Merci pour le soutien