De Rome à Syracuse et jusqu’à Buffalo,
Il y a ce canal, celui qui portait l’eau,
D’Ontario à New York, qui n’est plus aujourd’hui,
Qu’un long ruban d’eaux mortes, ne survivant qu’aux pluies,
Et où s’arrêtent encore des oiseaux de passage,
Qu’un instinct porte plus loin qu’une vie de marécage.
Sur le canal Erie, des légendes de pionniers,
Et des champs de bataille, La Fayette en guerrier
Qui a défait l’Anglais et la carte se dessine,
Sur le bord des Grands Lacs où le rêve se termine,
Mirage d’une Amérique paradis à crédit
Quand la finance prospère sur des friches d’industries.
Beau texte!