« Du Vermont au New York, il faut passer un pont,
Pour enjamber un lac quand la morte saison
Laisse les ferries à quai et qu’on entend au loin
Déjà gronder l’Hudson, rivière levant le poing
De ses eaux en cadence qui vont sans s’arrêter
Jusqu’au pied d’une statue chanter la Liberté
De Ticonderoga à Long Lake et Old Forge
S’étend un vaste pays de montagnes et de gorges,
Dans les Adirondaks, la vie sauvage fait loi,
Les arbres y meurent debout d’un âge qui les fit rois
Et si l’homme y tient place, c’est sans cette vanité
Qui fait croire aux plus fous qu’il leur faut tout changer »