Les anglophones ont une expression courante qui dit : « what goes up, must come down » (traduction : « ce qui monte finit par redescendre »). Ce dicton résume parfaitement la journée.
En nous préparant hier matin, le doute était présent dans notre esprit : va-t-il encore y avoir des rampes de 7km à 12% d’inclinaison ? Qu’en est-il des conditions météo, allons-nous encore avoir des rafales à nous projeter dans le fossé ? Faut-il s’habiller plus chaudement ?
Nous sommes donc parti soucieux, échaudés par l’expérience de la veille. les premiers kilomètres nous mettent en confiance : c’est du plat, il fait soleil et environ 15 degrés. Les choses sérieuses ne tardent pas à arriver : un nouveau col à franchir. Toutefois, rien à voir avec celui de la veille. D’après un local que nous croisons avant de commencer l’ascension, il n’y aurait que 5 km à grimper (contre 25 la journée d’avant) et ensuite nous aurions 20 Km de descente…. En effet, après cet effort de 5km, nous serions sur une route redescendant dans les vallées du Vermont.
5Km, le ciel est azur, pas de vent… Aucune excuse, go ! 1h plus tard nous arrivons au sommet (en poussant les vélos sur les derniers mètres, je l’avoue) où nous faisons la connaissance d’un jeune Américain qui parle français (ses ancêtres étaient du Québec et ont gardé la tradition de la langue française de père en fils). Ce dernier nous confirme que 20 km de descente nous attendent. Comme je vous le disais « what goes up, must come down », après une journée d’ascension complète puis 5km le matin même, ça devait retomber à un moment donné, et c’était maintenant.
Juste le temps d’enfiler un sweat pour éviter d’avoir froid avec la vitesse et nous voilà parti pour 45 min de roue libre.
Au menu de ces 45 min : paysages montagneux, forêts des pins, lacs, rivières longeant la route… Tout ce que j’avais pu imaginer sur ce voyage depuis des mois était présent. C’était l’un de ces moment ou le rêve et la réalité ne font plus qu’un, un moment parfait.
Un peu plus bas dans la vallée, je me fait même arrêté par un automobiliste en 4×4 qui me demande où est ce que nous allons. Je lui répond « California »… L’expression de son visage se passe de tout commentaire. Il me sert la main, me souhaite bonne route et me donne 2 barres énergétiques en signe d’encouragement.
Je n’aurai pas le temps de manger ces barres que nous arrivons à l’étape : le village de Wells River, à la frontière entre le New Hampshire et le Vermont.
Journée magnifique, les photos valent 1000 mots…
Quelle belle et grande aventure vous vivez là!!!
Merci de nous en faire profitez avec photos et commentaires.
Que les Dieux de l’asphalte vous déploient une route énorme en émotions.
Avec tous mes encouragements .
Merci Domi. Bientôt l’aventure commence vraiment. Nous allons traverser une zone très sauvage sans civilisation : le parc national des Adirondacks.
« Apres la pluie, le beau temps », dit-on
Pour rire un peu…….
il y a 30 ans, j‘étais particulièrement athlétique et je pouvais avaler n’importe quelles côtes sans problèmes.
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Maintenant, je suis plus calme mais j’en profite davantage…..
Côtes de Provence
Côtes du Rhône
Côtes de Beaune
Côtes de Bourg
Côtes de Blaye
….
A votre santé les garçons ! ! ! ……Courage
Hahaha celles ci aussi on les préfère et ne nous posent pas de problème.
Ce sont des moments inoubliables qui marquent l’esprit et qui laissent des souvenirs pour la vie. Après le RESPECT.., on passe à l’ADMIRATION…
Merci de nous faire vivre ce voyage de notre salon… Bonne route!!!
Yvon
Merci pour les encouragements Yvon 🙂 ça pousse à continuer
Attention car on dit aussi : What Goes around comes around! Super photos!
En effet c’est très vrai aussi poto
Super la photo « Sur la rampe ».
Cool de tenir à jour le blog, j’espère qu’on va pouvoir suivre ça aussi assidûment tout le long de votre périple.
Lâchez pas.
Yep l’ami abonne toi !